Dans le premier article de la « Série Email », nous avons vu comment faire pour limiter les newsletters dans sa boîte mail. Cette fois-ci, nous allons entrer dans le détail concernant les mails frauduleux avec des conseils, des astuces et des pistes pour les détecter.
Quels sont les différents types de mails frauduleux que l’on peut recevoir ?
Les mails de proches/professionnels
Il faut tout de même être vigilant. Il est possible que votre expéditeur ait été piraté. Dans ce cas, ne cliquez pas sur les liens et n’ouvrez pas les pièces jointes sous peine de continuer la chaine de diffusion. Demande d’argent sans raison, changement de ton à la lecture, apparence « pas comme d’habitude », faute de grammaire ou d’orthographe sont des exemples. Vous pouvez signaler ou demander à votre expéditeur si sa demande est viable en lui téléphonant (ou SMS) ou en utilisant les réseaux sociaux.
Les mails newsletters
Nous l’avons vu, l’expéditeur du mail doit légalement apposer un lien « se désinscrire ». S’il n’y en a pas, le mail est d’office frauduleux et sa mise à la corbeille sera systématique. Si vous ne souhaitez plus recevoir une newsletter d’un expéditeur, vous pouvez vous désinscrire de celle-ci avec le lien dédié en bas ou haut du mail. Cette astuce est le seul moyen de limiter un tant soit peu l’afflux de mail dans votre boîte. Le premier article de la « Série Email » traite spécifiquement de ce sujet !
Les mails frauduleux
Plusieurs techniques sont utilisées par les pirates ayant elles-mêmes plusieurs objectifs. Hameçonnage, demande d’argent, texte culpabilisant, pièce jointe contenant un virus ou faux mail de banque vous demandant votre numéro de CB, etc. Chaque technique dissimule une arnaque visant à extorquer des données personnelles ou de l’argent. Être vigilant est la seule technique, en prenant du recul sur la demande et en observant différents points :
- L’expéditeur (xxx@domaine.fr) : il doit absolument être connu du destinataire (de vous) ou cohérent typographiquement. Attention, parfois une seule lettre change dans cette adresse. Souvent ce peut être des lettres d’un autre alphabet, qui ne sont pas forcément différentes des nôtres.
- L’objet : il doit être clair, court, sans trop de caractères ou alphabet autre que le nôtre.
- Le corps de texte : généralement similaire au mail officiel, le texte doit être cohérent grammaticalement et juste orthographiquement.
- Les liens ou boutons : si le lien est frauduleux, il vous redirigera vers un site dont l’adresse n’est pas celle du site officiel. Vérifiez le lien en faisant une recherche sur Google.
Quelques règles à retenir
Il est très rare que le mail lui-même soit un virus, car votre serveur mail le filtre et le bloque. Ainsi, vous pouvez toujours ouvrir un mail, même s’il s’avère frauduleux ou même si c’est un Spam.
N’ouvrez jamais une pièce jointe que vous jugez ambiguë, même si vous en avez terriblement envie.
Ne cliquez pas sur les liens ou boutons du corps de texte. Faites une vérification sur internet (ex. Recherche Google de l’adresse mail de l’expéditeur, etc.). En cas de doute, supprimez le mail !
Ni votre banque, ni aucune autre entreprise, ni personne ne vous demandera par mail un mot de passe, votre numéro de carte bleue, un paiement en ligne ou votre numéro de sécurité sociale.
Si votre opérateur mobile, internet ou assurance vous envoie un mail vous demandant de payer une facture soi-disant impayée, c’est surement une fraude. Bien souvent, vos factures sont déjà prélevées, donc payées. Vérifiez sur votre espace client en ligne de votre fournisseur, vous pouvez ainsi confondre le montant demandé avec une éventuelle facture.
Conclusion
Les mails frauduleux sont quasi quotidiens et polluent votre boîte mail. Ces outils et astuces sont extrêmement importants pour bien les détecter et ainsi éviter les arnaques par mail.
Justement, dans le prochain et dernier article de la « Série Email », nous verrons comment nous pouvons nous protéger en cas d’arnaque par mail.